Parcours d'alumni : Sophie Agostino, diplômée en International Business

Parcours d’alumni : Sophie Agostino, diplômée en International Business en 2013

Sophie Agostino, diplômée en International Business en 2013, nous raconte son parcours, ses expériences et comment elle est devenue Lady Watson, une entrepreneure passionnée par la beauté et le bien-être.

Un parcours scolaire riche en découvertes
Liégeoise, Sophie suit sa scolarité à Saint-Louis Longdoz. Très tôt, elle s’intéresse aux langues étrangères, aux voyages et aux activités créatives (danse, théâtre, peinture). « Je savais que je m’orienterais vers une formation qui allierait langues et commerce », raconte-t-elle. Avant de commencer ses études supérieures, elle part pendant un an avec Langues vivantes, séjournant six mois à Bristol et six mois au Costa Rica. « Le Costa Rica, c’était le paradis sur terre », s’extasie-t-elle.

De retour en Belgique en 2009, elle choisit de s’inscrire à HEC Liège en sciences économiques et de gestion. Si elle maîtrise les langues, Sophie se rend vite compte que la gestion et les grands auditoires ne sont pas faits pour elle. Elle se tourne alors vers le bachelier en International Business (anciennement appelé « Comex ») à HELMo Campus Guillemins, un choix qu’elle ne regrette pas. « J’ai adoré le côté pratique, l’ambiance, les projets, les relations avec les profs », se souvient-elle. « C’était un plaisir d’aller en cours, ils avaient du sens » , enchérit-elle. « Après mes 3 années d’étude, j’étais une autre personne » confie Sophie. Elle se sent adulte, responsable et en confiance par rapport aux débouchés en perspective.

Une carrière professionnelle en constante évolution
Après ses études, Sophie débute chez PFS Web, une entreprise de logistique située à Bierset. Elle est en relation avec les clients de l’entreprise et jongle avec les langues pour répondre à leurs demandes. Elle devient ensuite responsable Europe pour le marché francophone dans une autre entreprise. Mais la délocalisation de son département met fin à ce poste. En 2017, elle décide de partir vivre en Espagne, où elle prend la direction d’un district immobilier en Andalousie.

Cette expérience lui prouve qu’elle peut entreprendre, se lancer et cela nourrit la petite graine en elle depuis ses humanités. Elle travaille 7 jours sur 7 et 24h/24 et s’essouffle. Elle décide de revenir en Belgique début 2020, en manque de ses amis et de sa famille.

A peine rentrée, la crise du COVID arrive. Malgré cela, Sophie enchaîne plusieurs emplois dans l’import-export et les soins de santé. Mais un burn-out en 2022 marque un tournant décisif. « Ca a été un long moment d’introspection et contre toute attente, la petite graine à continuer de pousser : il fallait que je devienne ma propre patronne ».

L'entrepreneuriat : Lady Watson voit le jour
Sophie rejoint Alpi, un réseau d’accompagnement pour les entrepreneurs, et commence à réfléchir à un projet où l’humain est placé au centre et où son côté créatif peut s’épanouir.

Après avoir longtemps pratiqué la manucure pour elle-même, elle décide de se lancer et crée Lady Watson. Elle se forme chez des prothésistes ongulaires et au sein d’un centre de production de vernis. Elle se perfectionne en autodidacte. Finalement, elle développe un concept unique : des séances de manucure personnalisées qui vont bien au-delà de la simple prestation.

Le concept ? Proposer une expérience immersive où chaque cliente, après la manucure, tourne une mappemonde et découvre une crème du monde et un massage du visage. Sophie sélectionne des produits belges et liégeois et crée ainsi un moment de détente qui fait voyager. « J’invite mes clientes à passer un moment hors du temps, je les fais voyager », explique Sophie.

Une activité en constante évolution
Au fil des mois, Sophie enrichit son offre avec des ateliers créatifs et gère son activité de manière indépendante. (citer 1 ou 2 autres activités créatives)

De la comptabilité à l’animation de ses réseaux sociaux, elle fait tout. Elle participe aussi à des événements de réseautage pour échanger avec d’autres indépendants et nourrir son projet. « Rencontrer d’autres indépendants, ça fait du bien au moral », dit-elle.

Après deux ans et demi d’activités, Sophie reste enthousiaste mais avoue que l’entrepreneuriat n’est pas de tout repos. « Il faut savoir rebondir, se réinventer et anticiper constamment. Etre indépendant, c’est à la fois excitant et stressant », reconnaît-elle.

Une aventure pleine de sens
Sophie ne regrette pas son parcours. Pour elle, chaque étape, chaque expérience, qu’elle soit positive ou difficile, l’a conduite là où elle est aujourd’hui. « Rien n’est là au hasard, il n’y a que de belles rencontres. il faut tirer du positif de chaque expérience », conclut-elle.

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