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Originaire de Liège, Fanny Bodson est diplômée du cursus Psychomotricité en 2016 (co-diplomation avec la HEPL). Elle nous raconte son parcours, illustrant comment persévérance et passion peuvent mener à une carrière épanouissante.

Parcours scolaire

C’est à Sainte-Véronique que Fanny effectue ses études secondaires. À la sortie, son expérience dans le scoutisme comme animatrice lui donne envie d’exercer un métier au contact des enfants, mais elle n’a pas une idée précise de ce qu’elle souhaite faire.

Elle entame des études en psychologie à l’ULiège. Pourtant, en deuxième année, Fanny remet son choix d’orientation en question. « J’avais besoin de plus de pratique », explique-t-elle. C’est en surfant sur le net, puis en se rendant à la Journée Portes Ouvertes, qu’elle découvre le bachelier en psychomotricité. Elle décide de s’y inscrire en 2013. Ses études se déroulent bien. Elle affectionneles cours pratiques et la proximité avec les enseignants. Elle effectue des stages avec différents publics, ce qu’elle apprécie également.

Premières expériences professionnelles

Diplômée en 2016, Fanny ne se sent pas encore légitime pour exercer son métier de psychomotricienne et décide de continuer à travailler dans la vente, là où elle était employée comme étudiante.

En 2019, Fanny est engagée grâce à son diplôme de psychomotricité au sein d’une crèche. Elle y occupe le rôle de puéricultrice durant cinq ans. "J’aimais bien le métier", raconte Fanny, "mais j’avais besoin d’aller plus loin dans ma relation à l’enfant". Elle cherche du sens et souhaite mettre à profit son profil de psychomotricienne dans de bonnes conditions. Elle décide de quitter son emploi en 2024.

En parallèle de son travail à la crèche, Fanny se lance comme indépendante à temps partiel pour proposer des ateliers de psychomotricité aux enfants de son village, le samedi matin. Elle propose des séances aux tout-petits de 9 mois à 2 ans et demi.

Un nouveau challenge épanouissant

Depuis mars 2024, HELMo confie à Fanny le suivi des étudiant·e·s du cursus Psychomotricité sur leurs lieux de stage. Fanny apprécie particulièrement ce rôle de maître de stage et aide les étudiants à surmonter les difficultés rencontrées lors de leur apprentissage.

Dans la foulée, en juin 2024, elle est engagée à mi-temps au CHR Citadelle en pédopsychiatrie, dans l’unité « Parenthèse ». Une équipe pluridisciplinaire y travaille pour accompagner la relation maman-bébé. L’objectif est d’aider les mères à retrouver confiance en leur rôle et favoriser une relation positive. Le rôle de Fanny est d’évaluer le développement du bébé et d’accompagner la maman (apprentissage du massage, du portage, etc.). Elle met en place des séances de psychomotricité adaptées à chaque problématique, qu’elle soit cognitive, motrice ou émotionnelle. Il s’agit d’intégrer les parents dans la démarche globale. « On essaie de montrer aux parents comment ils peuvent aider leurs enfants à progresser à travers le mouvement, la parole, les gestes, le regard... C’est vraiment très intéressant », s’enthousiasme Fanny. « J’aime vraiment ce que je fais. Je peux mettre en pratique ce que j’ai appris et j’apprécie développer une relation de confiance avec les mamans », explique-t-elle.

« C’est grâce à mes études que j’ai obtenu ce poste. À la crèche, j’observais beaucoup les enfants avec mon œil de psychomotricienne et je suis persuadée que c’est grâce à ma formation et à mon parcours professionnel que j’ai pu obtenir ce job » , poursuit-elle.

Rien n’arrive par hasard

« Je pense que même si on n’obtient pas tout de suite le boulot de ses rêves, c’est un chemin à prendre », affirme Fanny. Et de conclure : « Les choses n’arrivent pas par hasard. »

Fanny se sent bien dans cet équilibre entre ses deux missions (à HELMo avec les jeunes, à l’hôpital avec les mamans et les bébés), son enfant qui reste sa priorité numéro un et ses loisirs (elle aime la cuisine, passer du temps avec ses proches, se balader).

Bonne route, Fanny !

Psychomotbo