Ce mois-ci, HELMo Alumni a rencontré Thomas de Pryck, diplômé à HELMo Gramme, comme Ingénieur industriel en 2016.

Il nous raconte en toute humilité son évolution au sein de la société qui l’a engagé dès le diplôme en poche. Il se sent épanoui dans la fonction qu’il occupe depuis 2 ans et partage ici son enthousiasme.

Ses études

Originaire de Couthuin, Thomas est diplômé de l’Athénée Royal « Jean Tousseul » de Andenne en 2011. En sortant de secondaire, il a envie de tenter Ingénieur civil vu son intérêt pour les sciences. Il réussit l’examen d’entrée organisé en septembre. Mais pendant l’été, un ami, volontaire comme Thomas chez les pompiers de Huy, lui parle de HELMo Gramme. Il lui explique l’intérêt de ces études où l’approche de la pratique est essentielle et insiste sur le background générique que ces études apportent. L’approche séduit Thomas qui a toujours eu besoin de « faire pour comprendre ». Il se rend aux inscriptions et est convaincu par le professeur qui l’accueille. « C’était exactement ce qui me convenait », explique Thomas. « J’ai toujours été celui qui posait beaucoup de questions (parfois trop peut-être). Les profs à Gramme étaient très réceptifs et disponibles pour nous. C’est vraiment ce qui caractérise Gramme, je trouve ... Les profs étaient passionnés et nous faisaient aimer ce qu’on étudiait », ajoute Thomas.

Engagé

Alors qu’il est en Bac3, Thomas rencontre Nathan Maquet qui préside le CEG (Comité des étudiants de Gramme). ). Il le rejoint dans la mise en place d’une nouvelle structure et lors de son Master 1, il reprend le rôle de président. Dans la continuité de Nathan, il remet un cadre en place, une structure et lance la distribution des syllabus sur le campus. Parallèlement, il côtoie les membres de l’AEH(Association des Etudiants de HELMo) et Sophie Gilissen l’incite à postuler.Il fonce et se présente comme président. « Je ne me rendais pas compte de l’importance du rôle mais j’ai vraiment apprécié cette expérience. J’avais un super contact avec Nicolas Charlier qui nous confiait des rôles importants pour l’organisation de la Garden et du bal », raconte Thomas.

Thomas joue aussi un rôle important dans la défense des étudiants lors de la mise en place du décret Marcourt. « C’était génial de rencontrer chaque mois 34 autres étudiants représentants des Hautes Ecoles et Unif au sein de la FEF ». Il se souvient aussi d’autres event comme l’organisation de la projection du film Demain (avec l’aide de son complice, Vincent Nadrin, responsable Event). Thomas considère que l’AEH est un outil d’épanouissement. C’est une structure qui permet de s’exprimer. « Si on s’implique intelligemment, on peut aller loin ; c’est un magnifique outil au service des étudiants et de leurs idées », s’enthousiasme-t-il.

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Premier job

Thomas s’oriente dans l’option Construction, parce que « c’est son truc ». Diplômé en 2016, son maître de stage lui propose un job mais il reçoit aussi parallèlement une offre de IBA (une entreprise spécialisée dans le matériel médical). IIl est recruté lors d’un call, depuis le Maroc, où il passe ses vacances : « un peu improbable », s’amuse-t-il. Il compare les offres et décide de relever le challenge chez IBA en acceptant le poste de Field Service Engineer dans l’idée de voyager. Il travaille donc dans la Proton Thérapie et plus précisément l’imagerie médicale où il s’occupe d’automatisation, d’électricité et d’électronique. Il voyage beaucoup et part dès septembre en Chine. « J’ai adoré cette période, c’était comme un grand terrain de jeu où je pouvais investiguer pour comprendre les problèmes dans le détail. C’était très valorisant. J’étais autonome très rapidement ». Il alterne les séjours sur place durant 3 à 4 semaines et le travail au siège à Louvain La neuve. Il voyage entre la chine, le Japon, les Etats-Unis, la Hollande, … et lead les nouvelles installations. En 2018, ayant acquis de l’expérience, Thomas devient expert et part sur Stockholm, Nice ou en Allemagne pour des projets plus complexes de maintenance. « Les machines sont des outils pour les hôpitaux qui sont en fonction la journée ; Ils doivent être réglé au millimètre. On était obligé de travailler de nuit pour les tester et les rendre disponible dès 8h », explique-t-il.

Son évolution au sein de IBA

En fin 2018, Thomas a l’occasion de commencer un projet de remise à niveau d’un site en Corée avec une équipe locale. Il doit leader l’équipe pour la première phase du projet. « C’était une expérience sociale et culturelle très enrichissante, explique Thomas. « Ce n’était pas évident de communiquer avec l’équipe coréenne qui ne parlait pas anglais, mais on y arrivait quand même ». Après 2 ans ½ en tant qu’ingénieur de terrain, Thomas décide de revenir au siège d’IBA en Belgique et revient, en 2019, comme chef de projet pour le développement du software de Proton Thérapie : en résumé une mise à jour du système qui respecte la règlementation médicale.

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Un tournant dans sa carrière

En février 2020, à la suite d’une opportunité, Thomas rejoint les opérations en tant que chef de projet. Son rôle : installer des centres de Proton Thérapie en partant du « terrain vague » à l’acceptance du centre par l’hôpital. Thomas accepte le défi, 3 jours avant le lockdown (Covid).

Epanoui dans sa nouvelle fonction

Aujourd’hui, Thomas gère tout de A à Z : l’équipe, le client, le budget. « Mon boulot c’est d’être un peu le « chef d’orchestre » et de vérifier si tout le monde reçoit l’aide dont il a besoin pour avancer », explique Thomas. » Je suis le « Problem Solver » et j’adore ça », s’exclame Thomas. « C’est vrai qu’il faut avoir le mental mais j’adore résoudre des problèmes et mon équipe est vraiment proactive », affirme-t-il. « Chaque site est constitué d’environ 13 personnes et mon rôle est de m’assurer qu’ils ne manquent de rien pour pouvoir avancer sereinement. », raconte-t-il avec enthousiasme. Son management, il le conçoit dans la confiance et ça fonctionne vraiment bien.
A présent, Thomas gère un portefeuille de projets chinois ainsi que l’Indonésie pour IBA. Il apprend non-stop et comprend mieux la culture du pays même si la Chine est fermée depuis le début du covid et que c’est compliqué à distance. « Mais sur place, les personnes sont exceptionnelles, l’équipe est intelligente, j’ai vraiment de la chance », affirme Thomas.

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Une passion, la voile

Parallèlement, Thomas pratique la voile depuis 20 ans. Il s’est formé pour devenir moniteur-éducateur afin de pouvoir délivrer le diplôme fédéral de voile à ses élèves. Il peut aussi diriger une école de voile. C’est ce qu’il vient de décider de faire bénévolement en reprenant la gestion au sein de son club (section voile) : le Royal Beez Boating club. En quelques mois, il améliore la structure en place, rachète de nouveaux bateaux et forment de nouveaux moniteurs. En plus des cours dispensés, les membres du club peuvent utiliser les bateaux disponibles. Thomas est aussi bricoleur et retape sa maison. Il cultive aussi son potager : « Ça me vide le cerveau », explique-t-il.

Sa philosophie de vie ?

Faire confiance aux gens. « Je veux vraiment croire que les gens sont bons », explique Thomas. « Je reste persuadé que faire confiance aux gens, c’est aussi l’étincelle qui va booster leur motivation ».

Bon vent Thomas !